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Stef bouquine

11 avril 2021

Bienvenue sur mon blog...

Bienvenue sur mon blog...
Depuis que j'ai appris à lire, je ne passe pas ou quasiment pas, un jour sans lire... Passionnée de lecture, maman, orthophoniste, j'ai envie de nouveau de partager mes lectures, mes coups de coeur... J'ai déjà expérimenté le blog il y a quelques années,...
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19 mai 2021

Sous un grand ciel bleu de Anna MC Partlin

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Résumé :

La chaleureuse, la merveilleuse et bordélique famille Hayes est de retour !

Rabbit Hayes est morte, laissant derrière elle une famille brisée par le chagrin.
Désespérée, sa mère Molly se questionne sur sa foi tandis que son père Jack s'enferme dans le grenier durant des heures pour se perdre dans ses journaux intimes. Et peut-être son passé.

C'est à Davey, son frère, qu'on confie la garde de Juliet, douze ans, que Rabbit élevait seule.
Mais comment aider Juliet à surmonter son chagrin quand lui-même parvient à peine à faire face au sien ?

Il faudra du temps et beaucoup de courage aux Hayes pour réinventer leur vie ensemble. Mais le souvenir radieux de Rabbit et l'amour inconditionnel qui relie chaque membre de cette famille peu conventionnelle sauront leur faire traverser cette épreuve.
Il y aura des sourires qui transperceront la tragédie et beaucoup, beaucoup de fantaisie pour que chacun profite pleinement de cette vie, comme Rabbit l'aurait voulu.

L'auteur à succès des Derniers Jours de Rabbit Hayes nous revient un roman éclatant de générosité et de résilience. Un livre émouvant sur la mort, la famille et la joie qu'il ne tient qu'à nous de faire subsister aux moments les plus désespérés.
Sous un grand ciel bleu d'Anna McPartlin vous fera rire, pleurer et hurler de joie.

 

Mon avis :

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 En 2016, alors que j'accompagnais mon mari dans sa vaine lutte contre un cancer, j'avais acheté Les derniers jours de Rabbit Hayes après avois eu un gros coup de coeur sur sa couverture, et sans lire le résumé... Ce livre m'avait tiré à la fois des larmes et des sourires, et m'avait aidé dans l'accompagnement de mon mari à prendre du recul, à prioriser les choses.

Bizarrement la suite des aventures de la famille Hayes paraît alors que ma vie prend un nouveau virage. Une fois de plus, j'ai d'abord été attirée par la couverture et j'en ai très vite identifié l'auteur : la curiosité m'a alors poussée à lire le résumé, et je n'ai pas hésité une minute à le charger sur ma liseuse ! Je ne m'attendais pas à voir paraître un jour une suite à l'histoire de Rabbit Hayes...

Le roman commence où Anna Mc Partlin nous avait laissé, au moment du décès de Rabbit, entourée de ses proches, famille et amis... Très vite j'ai retrouvé chacun des mebres de cette petite troupe avec un plaisir immense.

Avec sa toujours très jolie plume, Anna Mc Partlin nous livre au fil des pages le vécu de chacun dans cette vie sans Rabbit que chacun doit réussir à créer. Chacun à son rythme va cheminer dans le deuil, dans ses étapes, ses responsabilités. L'auteure réussit encore à faire monter des larmes, très vite chassées par un sourire ou une envie de rire.

J'ai pu retrouver mon cheminement dans le deuil et ses différentes étapes dans chacun des personnages : ces moments de doutes, de colère, de chagrin, mais aussi ce sentiment que la vie doit malgré tout continuer et reprendre le dessus. Aux côtés de la famille Hayes, on s'aperçoit très vite de l'importance des proches et des amis dans ce difficile parcours fait de hauts et de bas (au passage, même s'ils ne passeront pas nécessairement par ici, je remercie mes parents, mes frère, soeurs, belle-soeur et beau-frère, mes neveux et nièces, mes ami(e)s qui ont été et sont toujours présents dans les moments les plus difficiles).

Juliet m'a beaucoup touchée. J'ai vu tour à tour ma fille de 15 ans et demi et son petit frère de 13 ans à travers elle, les épreuves qu'ils ont traversés, leurs questionnements (mais aussi tout ce qu'ils peuvent taire), leurs difficultés et leurs petits bonheurs, leur crainte pour l'avenir et le manque de leur papa...

A travers Grace, on vit aussi la crainte de nombreuses familles touchées par certaines formes de cancer, celles dont on peut dépister le gène, et les mille et une questions qui doivent se poser alors, mais aussi les drames que cela crée au sein d'une famille déja éprouvée.

J'ai adoré retrouvé cette écriture fluide et agréable, l'humour de Anna MC Partlin qui viennent adoucir ces moments difficiles dans ce cheminement douloureux, mais aussi et surtout cet optimisme inébranlable que le meilleur reste à venir.

J'ai dévoré une à une chaque page, redoutant le moment où j'allais refermer la dernière page... Molly, Jack, Davey, Juliet, Marjorie, Grace et tous les autres ont retrouvé une place dans mon coeur, ont remis une dose de joie et de bonne humeur dans ma vie à un moment où de nouveaux changements arrivent dans ma vie...

Encore un joli coup de coeur pour cette année 2021 !

 

15 mai 2021

Les enfants sont rois de Delphine de Vigan

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Résumé :

« La première fois que Mélanie Claux et Clara Roussel se rencontrèrent, Mélanie s’étonna de l’autorité qui émanait d’une femme aussi petite et Clara remarqua les ongles de Mélanie, leur vernis rose à paillettes qui luisait dans l’obscurité. “ On dirait une enfant ”, pensa la première, “elle ressemble à une poupée”, songea la seconde.
Même dans les drames les plus terribles, les apparences ont leur mot à dire. »

À travers l’histoire de deux femmes aux destins contraires, Les enfants sont rois explore les dérives d’une époque où l’on ne vit que pour être vu. Des années Loft aux années 2030, marquées par le sacre des réseaux sociaux, Delphine de Vigan offre une plongée glaçante dans un monde où tout s’expose et se vend, jusqu’au bonheur familial.

Mon avis :

Quelle claque !!!

A une époque où internet ou encore la téléréalité ne cesse d'exposer les enfants dans ces médias, je pense que l'on devrait obliger tous ces parents qui exposent leurs enfants à lire ce livre et d'imaginer les dégâts que cette exposition médiatique pourrait créer à moyen ou à long terme...

Tout commence avec Mélanie que l'on rencontre à l'adolescence, qui regardait Loft Story en famille et dont l'unique but est vite devenu de devenir une star à travers ce style d'émission. Malgré une première expérience qui a été un échec cuisant, cette envie, ce besoin de starisation n'a jamais quitté un petit coin de sa tête. Lorsqu'elle est devenu maman, le babyblues l'a rattrapée, et elle a alors chercher un nouveau but. Après la naissance de ses deux enfants, elle a commencé à filmer sa petite Kimmy qui chantait des comptines, et peu à peu ce mignon partage sur Youtube de sa fillette chantant est devenu un vrai businness... Et ses enfants sont devenus des petites stars des médias sociaux dont on pouvait suivre la vie au quotidien, et même parfois choisir ce qu'ils allaient manger ou porter... Jusqu'au jour où sa fille disparaît...

En parallèle, on découvre Clara, qui a le même âge que Mélanie, mais qui elle grandit dans une famille militante, participe dès son plus jeune âge à des manifestations aux côtés de ses parents là aussi sans en avoir le choix)... Parmi les revendications de ses parents, la lutte contre Loft Story... Et pourtant, leur fille, après avoir lutté pour que ses parents investissent dans une télévision, finira par regarder en cachette a finale de l'émission pendant que ses parents se sont absentés pour une nouvelle revendication... Mais Clara elle, ne rêve pas de devenir une star des réseaux sociaux, non, elle, la fille de manifestant rêve de devenir... policier !

L'enlèvement de Kimmy deviendra l'objet de leur rencontre...

Aujourd'hui, où de nombreuses émissions de téléréalité ne cesssent de fleurir sur les différentes chaînes de télé, certaines exposant des enfants mineurs (oui, je ne comprends pas le principe par exemple de l'émission diffusée actuellement sur TF1 sur les familles nombreuses, avec ces parents quasiment tous blogueurs, vlogueurs, youtubeurs... diffusent leur vie quotidienne à l'envi...), je m'interroge : on a vu les dégâts sur la vie des premiers participants à ces émissions de téléréalité, et malgré tout, on continue et on y invite les enfants... Alors certes, ces enfants semblent souriants à l'écran, mais Kimmy comme Sammy étaient eux aussi souriants...  Aujourd'hui, on sait ce qui n'avait pas notoriété publique il y a 20 ans que toute image postée sur ces réseaux poursuivra le sujet toute sa vie... Cette fameuse empreinte numérique...

Travaillant moi-même auprès d'enfants, de pré-adolescents et d'adolescents, je n'en ai jamais vu autant que ces dernières années qui rêvent de devenir Youtubeurs... Et qu'il est difficile de leur faire comprendre qu'il y a tant d'appelés et si peu d'élus, que tout ce qu'ils publient les poursuivra plus tard, et que pour que l'on puisse vivre de ces médias, il faut y consacrer un temps infini...

Ce plaidoyer, mené sous forme d'une enquête policière autour de la disparition de Kimmy, nous livre l'envers du décor qui semble être ignoré de ceux qui y participent et nous montre dix ans plus tard ce que ses protagonistes sont devenus... Dans notre société actuelle où les différents médias sociaux ont une place énorme, j'aurais envie d'obliger tous ces parents qui médiatisent ainsi leurs enfants à réfléchir sur les risques (médiatisation, sur-consommation, starisation...)

Je n'irais pas jusqu'au coup de coeur pour ce livre que j'ai dévoré tant le sujet est actuel et dérangeant, mais je l'ai trouvé addictif et si vrai...

14 mai 2021

Le guerrier tortue de Mary Relindes Ellis

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Résumé :

Dans une ferme du nord du Wisconsin, Billy Lucas, un petit garçon sensible, grandit dans l’admiration de son frère aîné James, qui s’efforce de les protéger de la violence de leur père alcoolique. Heureusement pour eux, leurs voisins Ernie et Rosemary, un couple sans enfant, les aiment comme leurs fils. Mais James s’engage dans les Marines et part au Vietnam et Billy se retrouve en première ligne face à son père. Quand James est porté disparu au combat, c’est son souvenir et son esprit qui soutiennent Billy pendant les difficiles années de l’adolescence, propices à l’errance et aux tourments. Mais aussi à l’apprentissage d’une certaine sagesse.

 

Un roman précédemment paru sous le titre Wisconsin chez 10/18.

 

Mon avis :

Une fois de plus, je suis sous le charme de ce roman paru aux Editions Gallmeister conseillé par Yohan chez Cultura Mondeville.

 J'ai été touchée par Bill, ce petit garçon qui aurait pu être heureux, mais que la vie n'épargne pas. Il grandit bercé par l'amour de sa maman, de son grand frère James, de leurs voisins Ernie et Rosemary, bienveillants et toujours présents quand James et Bill ont besoin, mais aussi aux côtés d'un père alcoolique...

Claire sa maman est l'archétype de la femme soumise et dévouée à son mari et ses enfants des années 70. La vie n'est pas douce avec elle, et la disparition de James au Vietnam est une épreuve supplémentaire, peut-être celle de trop.

John Lucas, le père, a grandi sous la pression d'un père qui voulait qu'il devienne un militaire brillant... Une pression qui l'a conduit à s'accaparer des médailles de guerre ne lui revenant pas, mais aussi à l'alcool... Il ne trompe personne par ses récits militaires, mais n'empêche pas son fils de partir à son tour s'engager... La disparition de James va le mener lui aussi à la déringolade.

Bill, lui va devoir sortir précipitamment de l'enfance avec la disparition de son frère, et devra traverser les affres de l'adolescence sans ce soutien si important pour lui... Et peu à peu, il va de plus en plus ressembler à son père. Heureusement Ernie et Rosemary, leurs voisins veillent et lui apporteront cette aide, ce coup de pouce  nécessaire...

Dans ce roman, nous revivons un moment particulier de l'histoire des USA qui a vu de nombreux jeunes partir au Vietnam et ne pas en revenir. Le climat de cette contrée américaine s'accorde totalement avec cette histoire par sa dureté au milieu de magnifiques paysages.

Une fois de plus, les Editions Gallmeister m'ont fait voyager dans ces vastes contrées américaines aux côtés de personnages forts, touchants, d'une histoire familiale à la fois dure et magnifique !

Je n'ai aucun doute que ce petit Guerrier tortue qui prouve que même quand la vie nous malmène, il y a toujours une lueur d'espoir à laquelle s'accrocher, va rester encore un moment dans mon coeur.

Je vous retrouve bien vite avec ma lecture suivante, bien différente, mais traitant d'une problèmatique si actuelle, Les enfants sont rois de Delphine de Vigan !

28 avril 2021

Les mangeurs d'argile de Peter Farris

les mangeurs d argile

Résumé :

À quatorze ans, Jesse Pelham vient de perdre son père à la suite d’une chute mortelle dans le vaste domaine de Géorgie qui appartient à sa famille depuis des générations. Accablé, il va errer dans les bois et se rend sur les lieux du drame. Là, il fait la rencontre de Billy, un vagabond affamé traqué depuis des années par le FBI. Une troublante amitié naît alors entre cet homme au passé meurtrier et le jeune garçon solitaire. Mais lorsque Billy révèle à Jesse les circonstances louches de l’accident dont il a été le témoin, le monde du garçon s’effondre une deuxième fois. Désormais, tous ceux qui l’entourent sont des suspects à commencer par sa belle-mère et son oncle, un prêcheur cynique et charismatique. Alors que le piège se referme, Jesse se tourne vers Billy.

Transpirant la moiteur du Sud de la Géorgie, Les Mangeurs d’argile, le nouveau roman de Peter Farris est une histoire de manipulations, de confiance trahie, d’amours coupables et d’amitiés dangereuses.

 

Mon avis :

coup de coeur

Je retrouve avec plaisir une fois de plus les Editions Gallmeister, spécialiste des roman façon nature-writting, avec la découverte de différentes régions américaine, ici la Géorgie, mais aussi de très "belles" histoires de familles, histoires parfois dramatiques, mais toujours particulièrement touchantes. Et dans Les mangeurs d'argile, on retrouve tous ces éléments.

Les personnages de Peter Farris sont tous particulièrement touchants, et appellent en nous des sentiments divers : il y a ceux qui nous touchent, ceux qu'on détestent très vite, et ceux dont on ne sait que penser...

Le premier personnage particulièrement touchant, c'est Richard Pelham, papa qui élève seul son fils Jesse après le suicide de la maman de celui-ci. Il fait tout pour le bonheur de son fils, hésite à reconstruire une autre vie, fnit par épouser Grâce qu'il aime d'un amour sincère avec qui il aura une petite fille... Mais un jour, Richard fait une chute à l'issue fatale en allant finaliser un mirador de chasse qu'il souhaitait offrir à son fils...

Jesse, son fils est touchant dans cette maturité que la vie l'a obligé à acquérir. Il est profondément marqué par le décès de son papa et nous entraîne avec lui dans la méfiance qu'il a envers sa belle-mère et son "oncle". Il montre toute sa générosité en aidant Billy, et aime terriblement sa petite soeur.

De l'autre côté, on rencontre Caroll Crine, le frère de Grâce, un prédicateur ambitieux qui rêve de développer son "église", plus une affaire qu'un lieu de culte. Ses capacités oratoires en font vite un prédicateur apprécié dans la région, mais on sent derrière ce personnage, quelque chose de secret, de caché qui peut faire peur, qui semble glauque... Et Peter Farris n'a pas hésité de ces côtés-là ! Il y a aussi Kirbo, le shérif du village qu'on ne sent pas toujours honnête, étrange... D'emblée, je ne sais pourquoi, il m'a très vite été antipathique...

Grâce fait partie des personnages dont on ne sait que penser... On ne sait si elle aime réellement Richard, sa fille et son beau-fils (on le décuvrira au fil des pages...), on sent que la relation avec Caroll son frère est étrange, et on comprend vite qu'elle est manipulée par lui...

Et Billy... Il y a quelque chose de touchant dans la relation qui se crée entre lui et Jesse. On sent que cet homme a souffert, que le drame dont il est accusé n'est pas sans raison... On ne sait si on doit lui faire confiance, si on peut s'attacher à lui... Mais pourtant, Jesse, lui, semble ne pas douter.

Et il y a ces petits moments de pause dans cette histoire, en pleine nature, apaisants. Ces paysages enchanteurs qu'on imagine, la magie des animaux qu'on peut observer dans le regard des personnages... Tout cela vient s'opposer à cette histoire palpitante et permet d'apporter une dose de magie, de douceur. C'est ce côté qui me fait aimer particulièrement les romans des Editions Gallmeister, ce mélange de dureté et de douceur, ces découvertes culturelles d'une Amérique qu'on ne connaît pas forcément...

Une fois de plus, un grand merci à Yohan du magasin Cultura de Mondeville qui m'a conseillé cette lecture, qui met toujours en avant cet éditeur et qui m'a permis de magnifiques découvertes ! D'ailleurs ma prochaine lecture, sera aussi une lecture chez les Editions Gallmeister, dans la série Totem, avec Le guerrier Tortue de Mary Relindes Ellis dont les premières pages me donnent déjà envie de ne pas le poser...

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28 avril 2021

Vers le soleil de Julien Sandrel

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Résumé :

IL N’EST RIEN POUR ELLE, MAIS ELLE N’A PLUS QUE LUI…UN BIJOU D’ÉMOTION

14 août 2018. Tess part vers la Toscane, où elle doit rejoindre pour les vacances sa fille Sienna et l’oncle de celle-ci, Sacha. Mais alors qu’elle fait étape chez sa meilleure amie à Gênes, un effroyable grondement ébranle la maison, et tout s’écroule au-dessus d’elle. Une longue portion du pont de Gênes vient de s’effondrer, enfouissant toute la zone. Tess est portée disparue.

Lorsque Sacha apprend la catastrophe, c’est tout leur univers commun qui vole en éclats. Tous leurs mensonges aussi. Car Sacha n’est pas vraiment l’oncle de cette petite fille de neuf ans : il est un acteur, engagé pour jouer ce rôle particulier quelques jours par mois, depuis trois ans. Un rôle qu’il n’a même plus l’impression
de jouer tant il s’est attaché à Sienna et à sa mère. Alors que de dangereux secrets refont surface, Sacha sait qu’il  n’a que quelques heures pour décider ce qu’il veut faire si Tess ne sort pas vivante des décombres : perdre pour toujours cette enfant avec laquelle il n’a aucun lien légal… ou écouter son coeur et s’enfuir avec elle pour de bon ?

En attendant, il décide de cacher la vérité à la petite fille, et de la protéger coûte que coûte...

Mon avis :

Julien Sandrel est un auteur que j'apprécie beaucoup. J'avais eu la chance de le rencontrer au magasin Cultura de Mondeville et nous avions longuement échangé autour de son première livre, La chambre des merveilles qui m'avait profondément touchée (c'était ici : http://stefsav-enmodelecture.over-blog.com/2018/04/la-chambre-des-merveilles-de-julien-sandrel-on-en-discute-cultura-mondeville-mars-2018.html). Depuis, j'ai lu chacun de ses livres très vite après leur sortie, et à chaque fois, ça a été un moment agréable aux côtés de personnages qui font vibrer, même si j'avoue, j'avais été moins touchée par Les étincelles son dernier roman.

Là, Julien Sandrel démarre très fort : comment oublier ce drame survenu en plein été 2018, pour ma part, c'est encore très proche dans ma tête... Une fois de plus, il nous fait vivre des tonnes d'émotions : des moments de joie, des moments où les larmes sont très proches, l'envie d'en savoir plus page après page, une petite dose de suspens...

C'est une belle histoire de famille, une famille au sens large du terme, celle à laquelle on est lié par le sang, mais aussi celle qu'on se choisit... Tess vit seule avec sa fille unique Sienna, et un jour celle-ci a une idée : demander à Sacha, acteur de devenir l'oncle de Sienna... Sur le papier tout devait être simple, mais petit à petit, Sacha s'attache à la fillette et la fillette s'attache à Sacha. Tess, Sienna et Sacha finissent par devenir une vraie belle famille. Au point qu'en août 2018, Sacha est parti seul en vacances avec Sienna, et Tess doit les rejoindre ensuite.... Sauf que celle-ci passe chez son amie Francesca, et se trouve prise au piège dans la cave de Francesca avec le fils de celle-ci... Julien Sandrel nous fait alors passer par toutes les couleurs de l'arc-en-ciel émotionnel : on espère très fort une happy end, mais à la page suivante, le plus triste se dessine, on ne sait plus trop... Peu à peu, on en apprend plus sur leur histoire.

Julien Sandrel aborde des thèmes "sensibles" : le drame de Gênes, la recherche des disparus avec la question de la vie, de la mort, comment protéger une enfant d'une vérité dont on ne connaît pas l'issue, mais aussi le thème difficile des violences familiales, le risque de la mise en péril d'un amour quasi filial qui se crée entre un acteur et une fillette... Dis comme ça, ça pourrait faire peur, mais non, Julien Sandrel réussit à maintenir l'esprit roman feel-good, l'optimisme envers et contre tout, l'importance de garder l'espoir quoiqu'il se passe...

C'est une lecture agréable, fluide, une plume à la fois sérieuse, touchante et légère, mais aussi une lecture pleine d'émotions. Il m'a manqué un petit je ne sais quoi pour arriver au coup de coeur, mais vraiment pas grand chose...

22 avril 2021

L'enfant caché de Roberto Ando

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Résumé :

Quelle que soit notre vie, un imprévu peut la bouleverser à tout jamais. Pour Gabriele Santoro, professeur de piano, cet imprévu s’appelle Ciro, un garçon de dix ans qui surgit un jour de derrière son canapé. Comment est-il entré? Pourquoi se cache-t-il dans son appartement? Malgré lui, qui a délibérément choisi une solitude dans laquelle musique et poésie occupent une place privilégiée, il est très vite appelé à jouer un rôle de protecteur. Plus même, de père. Et ce rôle comporte des dangers certains, surtout dans cette partie malfamée de Naples où il vit depuis qu’il a quitté les beaux quartiers. Sans parler du danger qui accompagne la difficile remise en question de soi-même et des choix opérés dans son existence.

 

Mon avis :

L'enfant caché est un livre qui m'a été conseillé par Yohan, mon libraire préféré chez Cultura Mondeville. Et une fois encore, j'ai bien fait d'écouter ses conseils !

La couverture en elle-même n'aurait jamais retenu mon attention, je ne connaissais pas l'auteur, bref, je serais passée à côté si nous n'avions pris quelques minutes pour échanger.  Le résumé rapide qu'il m'en a fait m'a tentée très, très vite et j'ai su que ce serait ma lecture suivante.

Gabriele Santoro m'a touchée. Ce professeur de piano qui vibre au rythme des poésies de Constantin Cavafis qu'il récite tous les matins en se préparant, dont les vers sont les entêtes de chacun des chapitres du roman, mais aussi des grands compositeurs de piano, m'a intriguée des le départ. Dans sa solitude, on sent des blessures, des secrets qui peu à peu nous sont révélés au fil de pages. Et Ciro arrive de façon imprévue et entre dans sa vie. Là encore on sent que cet enfant a une forte personnalité, qu'il est loin de l'innocence d'un enfant de 10 ans. Au départ, cette relation laisse à penser que ces deux individus n'étaient pas faits pour se rencontrer et que cette rencontre risque d'être surprenante... Et les surprises ne manquent pas...

J'ai aimé la plume de cet écrivain, mais je sais d'emblée qu'il ne fera pas l'unanimité et que je risque de peu le proposer à mes amis lecteurs : on navigue entre la poésie et un style plus descriptif, au point que parfois on pourrait se croire dans un scénario de film. ce ping-pong littéraire m'a plu, mais je sais d'emblée que certains n'y adhèreront pas du tout.

J'ai aimé voyager avec lui dans ce Naples peu touristique, dans les derrières cachés, ceux de la Camorra qui ne laisse passer aucun crime commis contre l'un des leurs, quand bien même le criminel pourrait être un enfant...

J'ai aimé la relation qui se crée peu à peu entre cet artiste solitaire et cet enfant qui doit se cacher : d'abord des étrangers qui se méfient l'un de l'autre, puis un homme qui devient protecteur au point de pouvoir se conduire ensuite comme un père. Cette relation est belle, pleine des questions que l'on peut se poser dans sa vie. Surtout quand cette rencontre doit bouleverser notre vie voire la mettre en danger.

Les personnages secondaires ont tous une importance et jouent chacun un rôle à chaque rebondissement. Certains dont on se méfie dès le départ, d'autres que l'on aurait envie de connaître plus...

Roberto Ando a su nous livrer une belle histoire, pleine de suspens et de rebondissements qui ne fera sûrement pas l'unanimité chez les lecteurs, mais que j'imagine sans mal avoir du succès à l'écran, qu'il soit grand ou petit...

Pour moi, ça a été une belle lecture, un 4/5 et je remercie une fois de plus Yohan sans qui je serais passée à côté d'une belle histoire.

Ma prochaine lecture va me faire retrouver un auteur que j'ai eu la chance de rencontrer chez Cultura Mondeville et avec qui j'avais pu avoir un long et bel échange, Julien Sandrel. Après avoir été profondément touchée par La chambre des merveilles (ça avait été un coup de coeur que vous pourrez retrouver sur mon ancien blog : http://stefsav-enmodelecture.over-blog.com/2018/04/la-chambre-des-merveilles-de-julien-sandrel-on-en-discute-cultura-mondeville-mars-2018.html) , un peu moins emballée par Les étincelles (je n'ai pas chroniqué celui-ci, lu dans une période plus compliquée de ma vie où je n'avais envie de me "forcer" à raconter mes lectures...), j'ai malgré tout hâte de découvrir son dernier roman Vers le soleil...

19 avril 2021

Le tourbillon de la vie de Aurélie VALOGNES

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Résumé :

Le temps d’un été, Arthur et son petit-fils rattrapent les années perdues. Plus de 60 ans les séparent, mais ensemble ils vont partager les souvenirs de l’un et les rêves de l’autre. Le bonheur serait total si Arthur ne portait pas un lourd secret.

Un roman sur le temps qui passe, la transmission et les plaisirs simples qui font le sel de la vie.

Entre émotion, rire et nostalgie, Aurélie Valognes nous touche en plein cœur.

 

Mon avis :

Si les premiers romans d'Aurélie Valognes m'avaient reéllement conquise, je dois avouer que j'attendais ce roman sans réellement l'attendre : Au petit bonheur la chance m'avait un peu déçue, La cerise sur le gâteau avait été un moment agréable de lecture, et Né sous une bonne étoile m'avait un peu touchée de par son sujet (la dyslexie)...

Alors certes, la relation entre Arthur, le grand-père, et Louis, son petit-fils, est jolie, forte, attendrissante. Ils ont beaucoup à apprendre l'un de l'autre et à se transmettre l'un à l'autre. La maladie, évoquée dans le résumé sans être nommée, se devine rapidement, elle est le lien qui rend cette relation encore plus forte, les accrochant l'un à l'autre. Arthur va transmettre joliment ses souvenirs à Louis, qui va s'en emparer et prendre plus confiance en lui, jusqu'à ce que la maladie les rattrape...

Comme dans ses autres romans, la plume de Aurélie Valognes reste agréable à lire, fluide, donne envie de tourner les pages les unes après les autres. C'est un livre agréable et facile à lire, qui raconte une jolie histoire, ne nécessite pas de se prendre la tête... Le genre d'histoire que je conseillerais à mes amies en recherche d'un moment agréable de lecture au bord d'une piscine, à la plage ou entre deux randonnées, mais que je ne conseillerais pas à celles ou ceux qui préfèrent les lectures plus profondes...

J'ai le sentiment un peu triste qu'à publier un roman chaque année, Aurélie Valognes a perdu en profondeur, en charme, passant de mes romans coups de coeur à des lectures "bonbon", de celles qu'on lit lorsque l'on a envie de se distraire sans avoir à réfléchir. Reste le charme de ses couvertures qui à chaque fois me font craquer avec leurs jolies fleurs et leur titre sous forme d'expression de la langue française... Alors oui, Arthur et Louis sont bien pris dans le tourbillon de la vie, mais si j'ai dévoré ce livre parce que chaque page donne envie d'aller lire l'autre, je ne ressens plus les coups de coeur des premiers romans...

18 avril 2021

La vie en chantier de Pete FROMM

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Résumé :

Marnie et Taz ont tout pour être heureux. Jeunes et énergiques, ils s’aiment, rient et travaillent ensemble. Lorsque Marnie apprend qu’elle est enceinte, leur vie s’en trouve bouleversée, mais le couple est prêt à relever le défi. Avec leurs modestes moyens, ils commencent à retaper leur petite maison de Missoula, dans le Montana, et l’avenir prend des contours plus précis. Mais lorsque Marnie meurt en couches, Taz se retrouve seul face à un deuil impensable, avec sa fille nouveau-née sur les bras. Il plonge alors tête la première dans le monde inconnu et étrange de la paternité, un monde de responsabilités et d’insomnies, de doutes et de joies inattendus.


La Vie en chantier est une histoire qui touche au cœur. À travers ce troublant mélange de peine et d’amour, Pete Fromm écrit magnifiquement sur la vie qui donne toujours une seconde chance à celui qui sait la saisir.

 

Mon avis :

coup de coeur

J'ai découvert les éditions Gallmeister grâce à Yohan, mon libraire préféré au magasin Cultura de Mondeville. Grâce à lui, à ses coups de coeur, j'ai découvert de magnifiques romans, qui à chaque fois me touchent, me font voyager...

J'ai découvert Pete Fromm, lors de la sortie de son roman Mon désir le plus ardent, et j'avais eu un coup de coeur déjà (je vous laisse le lien de mon anvien blog si l'envie vous en dit http://stefsav-enmodelecture.over-blog.com/2018/04/mon-desir-le-plus-ardent-de-pete-fromm.html).

La couverture du roman a attiré mon attention au milieu de toutes les autres, les couleurs sortant des couleurs de nombreux livres chez cet éditeur. Je retrouvais des nuances de mauve, tout comme pour la couverture de Betty de Tiffany Mc Daniel. J'ai lu le résumé qui a aussitôt fait écho avec ma vie...

Et je dois dire que ce roman m'a fait vibrer. Je me suis de suite identifiée à Taz, j'ai ressenti les émotions, les angoisses, les doutes qui vous submergent lorsque vous perdez votre conjoint, l'autre parent de vos enfants. J'ai vécu cette même épreuve il y a un peu plus de quatre ans, avec deux enfants alors âgés de 11 ans et 8 ans et demi. Ma vie est alors elle aussi devenue un immense chantier, avec des souvenirs parfois envahissants, des aides qu'on refuse alors qu'on sait pertinemment que l'on en aurait besoin. Les maux de Taz, dans les mots de Pete Fromm ont réveillé en mois des souvenirs, et pas forcément les plus gais... Mais aujourd'hui ma vie est redevnue un beau chantier, et je n'avais plus envie de poser mon livre tant j'espérais voir Taz cheminer vers cette autre étape, celle de la reconstruction.

Pete Fromm a su parler dans ce roman de la perte de son conjoint, du long chemin de deuil et "d'acceptation" (mais accepte-t-on jamais de voir ses enfants orphelins...), sans jamais tomber dans le pathos. Grâce à Rudy et Elmo, toujours présents dans les moments les plus difficiles, Pete Fromm a réussi à me faire sourire et même rire.

Car les personnages de ce roman sont tous touchants. Taz, partagé entre sa joie de devenir père et l'horreur de la perte terrible de sa femme Marnie, en couches chemine : il réussit à construire un lien avec sa fille Midge, à travers Marnie sa maman disparue qu'il continue à faire vivre en la lui racontant, Midge devient une de ses raisons de vivre, mais aussi celle qui lui renvoie en permanence l'épreuve qu'il traverse... Midge est une fillette magnifique : elle est celle qui raccroche son papa à la vie, l'aide à cheminer, mais aussi cette fillette que tout le monde aime, pleine de vie. Rudy est le copain maladroit : celui qui dit ce qu'il ne faudrait pas parfois, mais aussi celui qui est toujours présent dans les moments de moins bien, un vrai ami. Elmo est une baby sitter de rêve, celle qui apporte à Midge mais aussi  à Taz la vie dont ils ont tant besoin : avec elle Midge s'épanouit, elle oblige Taz à regarder la vie en face, mais elle s'oublie aussi... Laurence, la maman de Marnie, répond présente quand Taz la sollicite : la petite Midge l'aide à continuer à faire vivre sa fille unique, mais elle sait soutenir Taz et se faire discrète lorsque c'est nécessaire. Elle sait aussi l'encourager à continuer à vivre...

Mais on retouve aussi dans ce roman, des moments de vie et de traditions américaine, des paysages à la fois sauvages et magnifiques, ceux toujours présents dans les romans Gallmeister.

Un immense merci à la fois à Pete Fromm et aux éditions Gallmeister, pour ce roman magnifique qui m'a fait cheminer moi aussi et voir que le chantier de ma vie continuait son chemin. Un magnifique roman, touchant, qui sait parler du chemin de deuil mais sans tomber dans une tristesse sans nom et en se tournant vers le chemin de l'espoir et du futur...

14 avril 2021

Trois de Valérie PERRIN

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Après Un fils à maman de Véronique Mougin qui m'a redonné le goût à la lecture, j'avais envie de retrouver une auteur dont j'ai aimé chacun des livres. J'avais eu une énorme coup de coeur pour Changer l'eau des fleurs et Violette, cette merveilleuse gardienne de cimetière, j'avais aimé Les oubliés du dimanche, ces retraités qu'on oublie dans leur maison de retraite, alors quand je suis tombée par hasard à l'entrée de ma librairie sur ce nouveau roman de Valérie Perrin, j'ai immédiatement pensé que ce serait ma prochaine lecture...

 

Résumé :

« Je m'appelle Virginie. Aujourd'hui, de Nina, Adrien et Etienne, seul Adrien me parle encore.

Nina me méprise. Quant à Etienne, c'est moi qui ne veux plus de lui. Pourtant, ils me fascinent depuis l'enfance. Je ne me suis jamais attachée qu'à ces trois-là. »

1986. Adrien, Etienne et Nina se rencontrent en CM2. Très vite, ils deviennent fusionnels et une promesse les unit : quitter leur province pour vivre à Paris et ne jamais se séparer.

2017. Une voiture est découverte au fond d'un lac dans le hameau où ils ont grandi. Virginie, journaliste au passé énigmatique, couvre l'événement. Peu à peu, elle dévoile les liens extraordinaires qui unissent ces trois amis d'enfance. Que sont-ils devenus ? Quel rapport entre cette épave et leur histoire d'amitié ?

 

Mon avis :

coup de coeur

Une fois de plus, Valérie Perrin me touche en plein coeur !

Trois est avant tout l'histoire d'une amitié : celle de Nina, Adrien et Etienne pour qui le CM2 marque le début d'une longue et belle histoire.

Trois personnages, une fois de plus magnifiques, chacun ayant ses richesses et ses failles. Trois amis qui se complètent, s'aiment et ne vont plus se quitter jusqu'au lycée et au baccalauréat. Une histoire d'amitié comme on en rêverait tous, une de celles qui paraissent indestructibles.

Mais les épreuves de la vie vont éprouver cette amitié.

La force de ce roman est cette façon dont Valérie Perrin, par le biais de Virginie, journaliste et narrateur de cette histoire nous fait voyager dans le temps, entre passé et présent, dans cette histoire d'amitié. Très vite, on se demande qui est cette Virginie dont on comprend l'importance mais il faut attendre un long moment pour découvrir qui elle est... Je n'en dirais pas plus, sous peine de dévoiler un des éléments important de cette histoire, mais au fil des page, j'avais senti qui elle était et c'est avec émotion que mon hypothèse s'est confirmée...

Nous revivons donc avec Nina, Adrien et Etienne la joie et l'innocence de leur enfance, les méandres de l'adolescence où chacun se forge sa propre personnalité au fil des épreuves et des bonheurs de la vie, puis l'entrée dans l'âge adulte où les choix de chacun vont venir éprouver cette amitié. La richesse de ces personnages imaginés par l'auteure faut que l'on s'attache très vite à eux, on vibre avec eux, on rit, on s'émeut. Mais surtout, une fois de plus, Valérie Perrin a su trouver un rythme et une plume qui donnent envie de ne plus poser ce livre, de le lire d'une traite mais aussi de ne jamais le terminer, paradoxalement.

Au fil des pages, j'ai retrouvé des références à mon enfance et mon adolescence, l'envie de ressortir mes playlists d'alors aussi éclectique que celle de cette petite bande, étant moi aussi une enfant des années 70. J'ai revécu les joies de mon enfance, même si au fil des mutations prifessionnelles de mes parents, je n'ai pas connu d'amis d'enfance aussi indéfectibles. J'ai retrouvé les bouleversements de mon adolescence, ses changements, ses émois, ses interrogations, ses choix pas toujours les plus heureux, puis comme Nina, Adrien et Etienne, j'ai dû composer ma vie d'adulte avec ses drames et ses bonheurs, la perte de ma meilleure amie le jour de mes 20 ans, la naissance de mes deux enfants, la perte de mon mari, ce qui fait que l'adulte que nous devenons se construit.

Trois est un nouveau coup de coeur pour cette auteur, qui une fois de plus m'a touchée au plus profond de mon être par ses mots autour des maux de la vie, mais aussi de ces petits bonheurs qui doivent guider nos pas et nous laisser entrevoir que derrière chaque épreuve se cache une façon de grandir et de se construire.

Il va maintenant falloir que je choisisse dans ma pile à lire, ma prochaine lecture, une lecture qui sera forcément différente car Nina, Adrien et Etienne vont rester encore un moment dans mes pensées !

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